La Bonne Planque


Accueil > Les Spectacles > La Bonne Planque

Émile vient de commettre un vol à main armée dans une banque parisienne. Pour échapper à la police, il se réfugie avec son amie Lulu dans l’appartement inoccupé d’Antoine Perrin, un paisible fonctionnaire du ministère de l’Agriculture.

« Je me suis renseigné, c’est un cornichon », dit de lui Émile. Mais le cornichon rentre plus tôt que prévu. Afin d’éviter que le maître des lieux ne reçoive « un coup sur la cafetière », Lulu décide de le séduire. C’est à ce moment qu’arrive la maîtresse d’Antoine, Fernande, qui n’est autre que l’épouse de l’inspecteur de police Péquinet.

Écrite en 1962 pour Bourvil, La Bonne Planque connaît un tel succès, lors de sa diffusion à la télévision, qu’elle donne l’idée à Pierre Sabbagh de lancer Au théâtre ce soir. Ce classique de la pièce de boulevard est repris avec brio par la joyeuse équipe des Amis du Boulevard Romand. Dialogues d’anthologie, situations ubuesques, on rit aux éclats devant ce vaudeville, qui exploite avec ingéniosité tous les ressorts du registre comique.

LA DISTRIBUTION

 Mise en scène : Antony Mettler
 Avec : Pierre Aucaigne, Vincent Kohler, Anne-France Tardiveau, Jacques Vassy et Maria Mettral (janvier-février) ou Caroline Cons (mai)
 Costumes et accessoires : Virginie Aucaigne
 Régie : Vincent Orlandini
 Administration : Sylviane Vassy

INTENTIONS DE MISE EN SCENE

Pourquoi « La bonne Planque » ?

Tout d’abord, elle correspond à la recherche qu’effectue année après année Les Amis du Boulevard Romand, dont la volonté est d’aborder la Comédie dans ses différents genres.
Et puis un soir, après une représentation du très réussi « André Le Magnifique », le comité s’est posé la question suivante : « Qui nous a donné envie de faire rire ? Qui nous a donné l’envie de faire ce métier ? »…
Les réponses ont fusé : Fernandel, Louis de Funès, Bourvil… pour ne citer qu’eux.
« Quelles comédies nous ont fait rire ? Les Tontons Flingueurs ! La grande Vadrouille ! La bonne Planque !... » Pour ne citer que celles-ci.
« Quelle comédie allons-nous jouer l’année prochaine ? »…
Il suffisait de faire le lien entre la première et la deuxième question pour répondre à la troisième et la réponse s’est affichée d’elle même : « L’année prochaine, nous jouerons La bonne Planque ».
Nous avons « notre » Bourvil en la personne de Pierre Aucaigne, nous avons « notre » Robert Rollis avec Vincent Kohler et, enfin, nous avons notre Pierrette Bruno en celle d’Anne-France Tardiveau… C’était parti.
Soyons sincères, ce vaudeville de Michel André ne sollicite en aucune manière la matière grise du spectateur et n’en a d’ailleurs pas la prétention.
Il n’a que le désir d’être un bon divertissement et y réussit grâce à la drôlerie de certaines situations et à la rapidité d’une action qui ne ralentit pas une seconde.
Dans cette comédie qui a réellement marqué l’histoire du théâtre contemporain francophone au début des années ‘60, et qui reste encore un chef-d’œuvre du genre, on trouve tous les ingrédients indispensables à une comédie d’excellence : rebondissements inattendus, surprises, comique de situation, humanité et sensibilité des deux personnages principaux (Lulu et Antoine) qui sont touchants sans cesser d’être drôles…
« La Bonne Planque » est comme un spectacle de fête. Un enchantement pour celui qui, loin de l’esprit de sérieux, cultive l’esprit d’enfance, la fantaisie, l’amour du burlesque…
Pour mettre en avant tout ce que nous avons évoqué plus haut, notre mise en scène sera nerveuse, rythmée, précise comme il convient à une comédie de grande qualité, et qui, depuis quatre ans, est l’image de marque des Amis du Boulevard Romand.
Nous avons également, dans la continuité de notre recherche, envie de rendre un hommage à ces comédies qui nous ont tant plu, dont Audiard et ses contemporains tel que Michel André étaient les maîtres.
Nous jouerons donc ce spectacle en « noir et blanc »…

Pour parvenir à cette esthétique, il y aura donc une scénographie simple qui représentera un appartement de célibataire, et les lumières et les maquillages seront travaillés pour aider à faire rentrer le spectateur dans ce fameux univers des années « noir/blanc ».
La direction d’acteurs s’évertuera à faire parler les acteurs comme « à l’époque », sans que cela ne péjore ni le rythme ni les propos de la comédie. Elle aura donc notamment comme gageure de faire parler ces personnages avec un phrasé « naturel » mais typique du cinéma des années 60, et ceci tout en restant extrêmement sincères…
Cette pièce-hommage au comique de bon aloi fera passer aux spectateurs fidèles aux Amis du Boulevard Romand et à ceux qui vont les rejoindre un très agréable moment tout en les faisant revenir 50 ans en arrière...

LE DÉCOR

Un appartement. Décor unique en noir et blanc. Un travail exigeant sur le plan de l’éclairage.

Metteur en scène

Antony Mettler - Les Amis du Boulevard Romand

Antony Mettler

Après sa formation théâtrale, il a créé la Compagnie des Degrés-de-Poule avec Brigitte Rosset et Gaspard Boesch. Ils arrêtent leur activité de troupe en 1997.

EN SAVOIR +

Les comédiens


Vincent Kohler - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Vincent Kohler

Pierre Aucaigne - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Pierre Aucaigne

Jacques Vassy - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Jacques Vassy

Anne-France Tardiveau - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Anne-France Tardiveau

Maria Mettral - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Maria Mettral

Florian Sapey - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Florian Sapey

Caroline Cons - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Caroline Cons


Les techniciens


Virginie Aucaigne - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Virginie Aucaigne

Vincent Orlandini - COMEDIEN - Les Amis du Boulevard Romand

Vincent Orlandini